Mes voisins et moi...
J'ai une relation difficile en général avec mes voisins,
ou plutôt, j'ai difficilement des relations avec mes voisins...
Entre ceux qui ne veulent pas que je me gare devant chez eux alors qu'ils ont deux places de parking bien à eux hein,
ceux qui font comme si je n'existais pas quand je leur dis bonjour,
ceux qui ronflent trop fort,
ceux à qui je dois annoncer la mort du chat,
et là, heureusement que je ne parle que de mes voisins actuels..., sinon je pourrai vous raconter comment une psychopathe alcoolique (et lesbienne ce qui n'arrangeait pas mon cas) m'a enfermée à double tour chez elle un soir,
ben c'est pas facile de lier ce qu'on appelle des relations de voisinnage...
Et alors dernièrement, je me suis fait un ami en plus:
Je me gare sur un emplacement où cinq voitures peuvent stationner à la queuleuleu, et j'avais bien remarqué qu'une certaine voiture se garait au bout arrière, en laissant derrière elle un bon mètre cinquante... Je me suis garée plusieurs fois devant, en serrant un peu pour laisser de la place à d'autres voitures, mais pas trop non plus hein, on est pas en ville, y'a de la place...
Ce que j'ai fait à nouveau un soir, et le matin, en allant à ma voiture, le temps de poser des affaires dans le coffre, la fameuse voiture arrive, et se gare devant moi, à distance, je me disais, tiens, c'est l'occasion de dire bonjour à un voisin, je traînais un peu le temps qu'il sorte de sa voiture pour le saluer, mais rien à faire, alors je m'assieds derrière mon volant, et que vois-je? un petit mot sur mon pare-brise... J'ai repensé au chiot perdu de l'autre jour, et puis j'ai lu:
MERCI DE NE PAS ME COLLER SVP
LA CERTAINE VOITURE
Alors j'ai regardé dans la fameuse voiture, attendu un mouvement pour pouvoir faire un petit signe, m'excuser d'avoir "collé" même ça n'était pas le cas, m'enquérir de pourquoi il avait besoin de quatre mètres pour garer sa merde son pot à yaourt véhicule de taille modeste soit dit en passant... Mais le conducteur ne voulait visiblement pas en sortir, j'ai attendu encore un peu, mais j'ai fini par croire qu'il habitait là, dans sa voiture... Il devait être mortifié de la situation en fait et ne pas oser sortir sous les sifflets et les lancers de tomates je crois... alors je me suis bidonnée, et je lui ai fait une jolie manoeuvre sous le nez pour lui montrer que la mienne de poubelle, elle a la marche arrière... et même la marche à droite et la marche à gauche...
Ah les hommes au volant... Ca n'arrange pas mon cas ça...